Provincial job protection.
Faire de la job protection, c’est une expression satirique utilisée dans le milieu du travail, décrivant comment se rendre indispensable et donc invirable en rendant certains processus à priori simples si lourds et si complexes que vous êtes le seul à savoir les exécuter, justifiant de facto votre poste. Pour les provinces belges c’est la même chose. Reliquats de la Belgique unitaire, totalement redondantes et dispensables depuis la régionalisation, elles cherchent constamment à rappeler qu’elles existent. Que ce soir par le biais de projets et d’initiatives généralement soit sans intérêt, soit que d’autres pourraient mieux faire à moindre coût, le contribuable doit se faire rappeler où est gaspillé une partie de ses généreuses contributions. Notre fière province de Namur n’échappant pas à la règle, elle a pondu un plan pour la période 2007-2013 visant à mieux dépenser notre argent et à en quémander encore plus au travers des fonds structurels européens. En gros, un plan Marshalleke à l’échelle provinciale. Se vantant de réalisations passées en fait totalement inutiles (la rénovation de la place d’Auvelais) ou abscons (les halls relais à Ciney, Sorinnes etc. – c’est quoi un hall relais ?), la province avec l’aide du BEP va faire de la dynamisation des entreprises à leur place (alors que les entrepreneurs veulent juste moins de paperasserie et de taxes), va créer des clusters et des incubateurs, très à la mode depuis quelques temps et va même « revitaliser » les quartiers de St-Servais et de Bomel à Namur ville. Petit rappel : Le dernier incubateur en date, le numérique de Mont Saint-Guibert mis en place par Serge Kubla s’est révélé être une catastrophe financière, les quartiers de St-Servais et de Bomel font partie de la Ville de Namur et la province n’a rien à y faire. Finalement, la province ferait mieux, avec ses 4 autres copines wallonnes, de prendre une retraite définitive et salutaire pour l’ensemble de ses habitants et de ses entreprises. |
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