Ech. Liberté fondamentale ctr. Ballade en rollers.
La journée sans voitures m’inspire plusieurs réflexions. On peut constater depuis quelque temps maintenant la montée d’une espèce de fondamentalisme écologique, prétexte à toute une série d’amalgames et de raccourcis. On sait bien maintenant que l’automobiliste ou le vacancier partant en avion est une bête sauvage et stupide, pour aller plus loin et bien lui fourrer le museau dans sa litière, il est de bon ton de mettre sur pied des initiatives bafouant allègrement les droits constitutionnels les plus élémentaires tels que la liberté de circulation. Les JT ont montré au citoyen ce qui l’attend lorsque des politiques totalitaires sont mises en place : quadrillage de la ville, établissement d’un état policier où le troupier est constamment à la recherche du contrevenant, ébahissement des personnes étrangères à cette mascarade, incrédules face à l’annonce platonique du constable : « Désolé Monsieur, la ville est fermée ». Bien entendu, tout cela au nom d’une bonne cause et de l’intérêt supérieur, comme toujours en dictature. A l’école j’avais appris qu’en Union Soviétique, on fermait parfois certaines villes… Le plus comique est de voir la nuée de cyclos-bobos qui tout à coup « s’approprient » la ville, heureux de se faire confisquer leur droits élémentaires en échange d’un jour de béatitude solidaire et citoyenne… Au fait : quid de la pollution engendrée par le chaos routier résultant de la réouverture des checkpoints ? La taxe de circulation sera t’elle remboursée au pro-rata de la durée de la privation de liberté ? Quelle politique à long terme si ce n’est l’initiative one-shot visant avant tout le coup de pub ? A Namur, une telle initiative n’est pas encore à l’ordre du jour. Mais cela ne veut pas dire qu’elle n’arrivera pas. Car je n’ai entendu aucun ténor de parti, même chez les prétendus libéraux, remettre en question publiquement ce genre d’initiative guignolesque… |
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